Aujourd'hui, à l'occasion du passage du Brevet blanc par plusieurs membres de notre rédaction et en soutien à tous nos amis collégiens et lycéens qui passent leurs examens cette année, nous allons parler du Diplôme National du Brevet (plus couramment connu sous les noms de DNB ou encore Brevet) et de sa valeur, son poids, dans le parcours professionnel.
A l'heure où il est souvent répété au jeunes que leur Brevet ne "vaut rien" à contrario de leurs examens que nos aïeux trouvaient beaucoup plus complexes. Alors, ont-ils raison ? Les examens se seraient-ils simplifier ? L'Éducation nationale n'est-elle pas suffisamment exigeante envers les générations actuelles ? Ce n'est certainement pas l'avis global aux portes du collège en périodes d'examens... Alors, ce brevet, est-il utile ?
Aussi, par "utile", nous entendrons ici le fait qu'il a un poids dans le parcours d'un individu. Ainsi, on peut affirmer qu'il a une utilité pour plusieurs raisons différentes. Premièrement, il permet de préparer les élèves aux autres épreuves qu'ils auront à affronter au cours de leur vie future. Il est donc un entraînement à voir comme une opportunité de mesurer ses capacités.
Il est également important car, pour certains élèves, il sera leur unique diplôme pour toute une vie. Le brevet permet donc de valider un parcours scolaire, au même titre que le baccalauréat pour le lycée.
Il ne faut également pas sous-estimer la pression qui pèse sur les élèves. En effet, bien que l'obtention de ce diplôme ne garantit en rien le passage en classe supérieure, les élèves sont très souvent exigeants avec eux-mêmes et subissent également la pression ajoutée par les parents et la peur de "décevoir". Aussi, passer un examen, quel qu'il soit, est un grand exercice psychologique qui demande de l'entraînement pour ne pas succomber à l'angoisse d'avant les épreuves.
Seulement, il peut être jugé comme inutile. En effet, si l'on reprend la vision du début de l'article considérant qu'il est devenu "facile" d'obtenir le premier diplôme de sa vie, il est facilement envisageable de le dévaloriser et donc de dévaloriser le travail des près de 200 000 élèves qui ont passé le brevet en 2021.
En soit, on peut imaginer que la conception des diplômes et de leur valeur est un fait très subjectif et que tout-un-chacun sera libre d'en conclure sa vision des choses.
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