Il paraîtrait que la jeunesse a du mal à s'engager dans la vie politique... On la dit "fainéante", "extrémiste", "islamo-gauchiste"... Pourtant, à la veille du 7 mars et l'aube d'un mouvement contestataire dont l'ampleur serait tout sauf négligeable, il semblerait que la jeunesse aie, plus que jamais, la motivation pour agir.
7 mars. Cette date s'annonce déjà depuis plus d'un mois comme la coup de force de la mobilisation contre la réforme des retraites. Cette semaine qui approche pas à pas est déjà bien remplie en matière de manifestations. En effet, mercredi 8 mars est prévue l'action féministe à l'occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, jeudi 9, les manifestations étudiantes et vendredi 10, la mobilisation pour le climat. Bien sûr il ne faut pas oublier ce fameux mardi 7 mars. Journée de blocage du pays, cette mobilisation inquiète le gouvernement... Ce dernier a débarqué sur tous les plateaux les soutiens gouvernementaux, chargés d'alerter sur le blocage du pays.
Pourtant, à trois jours de l'action, les jeunes semblent plus motivés que jamais. Un peu partout sur le territoire, lycées et universités seront certainement bloqués cette semaine. L'action de multiples syndicats lycéens et étudiants trouve incontestablement une oreille attentive dans la population.
Depuis quand ?
Mais alors, les jeunes sont-ils plus investis maintenant qu'il y a quelques années ? En réalité, pas vraiment. La jeunesse a toujours été très investie lors des mouvements sociaux qui ont agité notre pays. Ce sont des jeunes très consciencieux pour leur avenir et solidaire avec les autres générations que l'on voit défiler, bloquer, se mobiliser.
A l'image de l'Éducation nationale dans sa quasi-totalité, les jeunes présentent un engagement toujours massif. Il nous vient évidemment en tête l'exemple de mai 68 avec les étudiants. Un événement dans lequel se reconnaissent encore aujourd'hui les jeunes de tous bords, avec les slogans que nous avons notamment vu fleurir dans les manifestation :
"Tu nous mets 64, on te remet 68 !"
Ce n'est donc pas une surprise de voir la jeunesse, génération désireuse de progrès et de changements, se mobiliser, une fois encore, pour son futur, mais aussi pour les autres...
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