En septembre dernier était parue l'affaire Quatennens. Le jeune député du Nord avait alors été accusé par sa femme de violences physiques et morales envers elle et une enquête avait été ouverte. Il y a quelque jours, A. Quatennens a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales.
Cette affaire a mis à mal le mouvement de la FI mais aussi l'ensemble de la gauche. En effet, des militants aux décideurs, tous étaient divisés sur le jugement et notamment le jugement politique a porter sur ces accusations. Certains, c'est le cas du leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon, ont pris parti en la faveur d'Adrien Quatennens. Cependant, les "frondeurs" restaient minoritaires.
A la suite de la condamnation, la décision du groupe LFi-NUPES à l'Assemblée nationale n'a pas ravi les foules, loin de là. En effet, la décision a été prise de l'exclure pour une durée de quatre mois avec un retour conditionné au suivi d'une formation sur les violences conjugales. Beaucoup, y compris à gauche, dénoncèrent la décision protective qui a été prise et demande l'exclusion à vie du député du Nord.
Mais à la France Insoumise, les problèmes se cumulent. Il y a quelques jours a été dévoilé la nouvelle composition de la direction de LFI. Cette composition resserrée et décidée par Jean-Luc Mélenchon en personne, exclu des personnalités comme Clémentine Autain ou encore François Ruffin.
La fronde a vite pris de l'ampleur au sein du mouvement. Des groupes d'actions LFI ont annoncé leur dissolution jusqu'à ce que ces problèmes soient réglés, certains cadres du mouvement, comme Danielle Simonnet, affichent ouvertement leur dissidence avec le national insoumis...
Les prochaines semaines seront difficiles à LFI et de grands changements, pour le meilleur comme pour le pire, risquent d'arriver. Il ne reste plus qu'à savoir quel camp se fera majoritaire et arrivera à prendre le contrôle.
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