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Photo du rédacteurMattéo Anthonioz

Nouvelle Union Populaire : l'accord historique des partis de gauche...

C'est acté, en ce dimanche 1er mai au soir, nous avons appris qu'un accord a enfin été trouvé entre les Insoumis et les Verts. Pour la première fois du XXIème siècle, les forces de gauche accordent leurs violons sur la même tonalité pour tenter d'imposer une cohabitation à Emmanuel Macron, mais au delà de cela, de remporter une élection. Après une piètre prestation - bien que convaincante - aux élections présidentielles - qui s'inscrit en réalité dans une longue liste d'échecs à gauche, il semblerait que les portes-parole de ce "bloc social" aient retenu la leçon et aient décider de tenter l'union... Alors plusieurs questions se posent. Premièrement, ce mouvement bipartite a-t-il vocation à s'étendre à toute la gauche ? Ensuite, malgré tous ces efforts, la gauche a-t-elle encore la capacité de rassembler une majorité et de l'envoyer au palais Bourbon ? Et enfin, au delà de l'envie de victoire, les divergences idéologiques ne sont-elles pas un frein à la formation de cette union ?


En premier lieu, concernant l'avenir proche de ce mouvement bipartite, il est parfaitement envisageable, d'après les Insoumis qui, à l'heure actuelle, mènent les négociations sur tous les ponts du navire de la gauche française, que ce mouvement s'étende au PS, au Communistes et peut-être même au NPA. Et, par ailleurs, les discussions ont déjà commencé et sont "en bonne voie".

Mais alors, qu'est-ce qui pourrait ralentir la machine ? Du côté des Socialistes, le problème interne est le suivant : on observe une fracture entre ceux pleinement de gauche (proches de la Nouvelle Union Populaire) et ceux qui penchent un peu plus vers le centre et qui tendent à se rapprocher de Macron, quitte à laisser LREM engloutir le parti historique de la gauche. Dans la première catégorie, on retrouve Olivier Faure (premier secrétaire du PS), mais aussi Pierre Jouvet (maire de Saint-Vallier dans la Drôme et porte-parole du PS). De l'autre, on retrouve Stéphane Le Foll (ex-ministre sous F. Hollande) et autres cadres de "centre-gauche". Il va de soi néanmoins que la ligne majoritaire au PS reste celle de gauche assez aigrie face aux "traitres" tels que François Hollande ou encore des cadres socialistes opportunistes et qui se sont ralliés à Macron comme Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt.

On pourrait en dire de même du côté du NPA qui est assez divisé également sur ce sujet. Il n'en est pas moins que les dirigeants de gauche appellent à l'union et sont prêts à surmonter les quelques désaccords pour pouvoir gouverner le pays.

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