Si certains pans de l'Histoire peuvent, a posteriori, paraître étranges, il est possible que nous soyons actuellement dans un d'entre eux... Cette semaine, un député du Rassemblement National, José Gonzalez, a été nommé à la vice-présidence du groupe France-Algérie de l'Assemblée nationale.
Rien de surprenant pour le doyen de la chambre parlementaire dont l'histoire personnelle a été parsemée de morceau d'Algérie. Ce député nostalgique de l'Algérie Française aimerait bien renouer un lien entre le France et son passé colonial, mais pas dans le sens le plus pertinent de nos jours. Ce dernier "ne pense pas" qu'il y ait eu "des crimes en Algérie dans l'armée française", d'après le HuffPost. Il dit ne pas être là pour juger si oui ou non des crimes ont eu lieu.
Des prises de positions controversées qui ont su créer la polémique à l'Assemblée. Un tweet de la député LFI-NUPES, Mathilde Panot, qualifie cette nomination de "honte" et "d'insulte". Thomas Portes, un autre député NUPES, mentionne quant à lui une "haine" qui demeure de la part de l'extrême-droite et notamment du RN.
En somme une nomination très critiquée et un groupe d'amitié franco-algérien qui compte trois députés RN.
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