Ce mardi 20 septembre, nous avons appris la volonté de différentes universités en France pour combattre la crise énergétique qui tend à s'amplifier dans le pays comme sur une grande partie du continent. Dans le Nord de la France, certaines universités envisageraient de reprendre les cours à la maison sur une certaine période (en l’occurrence cet hiver) où l'établissement ne pourrait pas satisfaire les besoins énergétiques nécessaires pour la dispense des cours.
Après deux années de Covid-19 catastrophiques, voilà maintenant une crise économique à laquelle, comme d'habitude, les étudiants n'ont aucun lien, aucune influence et aucun droit à la parole, et qu'ils vont devoir surmonter et affronter par leurs moyens et seulement par leurs moyens.
Comment ne pas voir dans ces mesures une forme de décharge de responsabilités de la part des universités sur les étudiants qui vont devoir assumer seuls les conséquences économiques de leurs études ? Chauffage, électricité, sont autant d'activités qui vont coûter très cher aux étudiants déjà en situation de grande précarité en France.
Au-delà même de ces conséquences économiques directes, les étudiants vont devoir étudier, pour beaucoup, dans des cadres de vie qui ne permettent ni l'épanouissement scolaire, ni le bien-être et la santé psychologique de ces derniers.
Les syndicats étudiants dénoncent, à raison, des mesures prises contre leur gré, qui vont impacter la qualité des enseignements dispensés et ainsi diminuer leurs chances de réussite. Et, malgré certaines alternatives proposées dans quelques établissements (notamment ne chauffer que les salles de cours), on peut difficilement envisager au mieux cette année qui fera certainement preuve, du moins si rien n'évolue positivement, du manque d'attention porté aux étudiants en France. La précarité explose, le moral est au plus bas, ne reste plus que le courage des étudiants qui souffrent... en silence.
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