Depuis plusieurs mois, Eric Zemmour, le polémiste d'extrême-droite agite de plus-en-plus les foules et laisse planer un doute autour d'une potentielle candidature en 2022...
Cela fait déjà depuis fin juin-début juillet, qu'Eric Zemmour laisse flotter ce sentiment d'indécision autour d'une probable candidature de sa part pour l'élection présidentielle de 2022. Tout commença avec des affiches placardées dans plusieurs grandes villes françaises, aux alentours du 29 juin 2021. A ce moment précis, tous les médias s'interrogent sur la réalité qui se cache derrière ces affiches "Zemmour Président !". Car en effet, cela faisait un certain temps que le polémiste de CNews évoquait une possible déclaration de candidature, tout en restant assez flou sur le sujet.
A partir de ce moment, l'extrême-droite toute entière se questionna sur une possible alliance avec Marine Le Pen ou une opposition frontale, ce qui pourrait déstabiliser la candidate RN à la présidentielle et, potentiellement, diviser l'électorat extrême-droitiste. Mais il n'y a pas qu'à l'extrême-droite que l'on s'interroge. En effet, l'ensemble de la classe politique se réjouit ou fustige ce premier acte partisan. Le directeur du journal Le Figaro, Étienne Mougeotte, aurait notamment annoncé à Eric Zemmour que si la tentation de se présenter était exaucée, ce dernier ne resterait pas journaliste au Figaro.
En réalité, quelques jours plus tard, on apprend que ces affiches n'avaient rien d'officiel et qu'il s'agissait uniquement d'un acte militant organisé par quelques partisans de Zemmour. Il dément donc cette rumeur et dit qu'il ne sait pas encore s'il sera candidat à la présidentielle.
Malgré le fait qu'il n'ai pas encore déclaré de candidature, Eric Zemmour se prête tout-de-même relativement bien au jeu de la campagne. En effet, il participe à des débats (tout le monde se souvient de celui dans lequel il était opposé à Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV), il fait des discours, donne des interviews. Tout pourrait laisser penser qu'il est candidat, alors que non.
Par ailleurs, il ne cache pas son envie de se présenter, d'autant plus qu'il a des sondages à sa gloire, plusieurs sondages l'avaient placé au second tour face à Emmanuel Macron, seulement, plusieurs obstacles se présentent à lui. Premièrement, il a peut d'élus locaux acquis à sa cause, seulement, pour se présenter, il faut recueillir cinq-cents signatures appelées "parrainages". Deuxièmement, il n'a pas une base électorale solide et fidèle pour l'instant. Et c'est bien normal, jusqu'ici il était "simple" polémiste qui passait à la télévision. Enfin, il n'est pas seul sur son bord de l'échiquier politique, Marine Le Pen est déjà bien ancrée dans l'électorat d'extrême-droite et essaye de faire passer Zemmour pour le radical, tandis qu'elle se présente comme la candidate du rassemblement.
En soit, Zemmour est divisé entre l'envie d'y aller et la forme d'incapacité, actuelle, de se lancer. Il n'est tout-de-même pas exclu que des événements prochains bousculent le champ politique et fassent ainsi tourner les choses en sa faveur...
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